Une startup d’IA, lance un service de génération texte-vidéo pour rivaliser avec OpenAI
Une startup d’origine chinoise lance une fonctionnalité de génération texte-vidéo, défiant les acteurs occidentaux comme Sora d’OpenAI ainsi que les géants nationaux Alibaba et Tencent, dans une course technologique qui se chiffre en milliards.
Manus a dévoilé aujourd’hui une fonctionnalité de génération de vidéos à partir de texte, s’insérant dans un secteur très concurrentiel où figurent notamment OpenAI, Alibaba Group et Tencent Holdings.
Cette jeune pousse, dont le service d’IA est déjà reconnu pour sa capacité à réaliser des tâches complexes en plusieurs étapes, annonce désormais que les utilisateurs peuvent générer des vidéos simplement à partir d’instructions textuelles. Selon Manus, son agent d’IA est capable de transformer une commande textuelle en une histoire vidéo structurée et séquencée en quelques minutes, comme annoncé sur X (ex-Twitter).
Manus défie Sora d’OpenAI et ses 200 $/mois
Les abonnés payants bénéficient d’un accès anticipé avant que la fonctionnalité ne soit ouverte gratuitement à tous. Manus entend ainsi concurrencer des acteurs comme Sora d’OpenAI, accessible uniquement aux abonnés payants de ChatGPT, avec une version Pro affichée à 200 $ par mois. D’autres concurrents occidentaux, tels que Runway, Synthesia ou Google, proposent également leurs services via abonnement ou paiement à l’usage.
Peu connue jusqu’à cette année, Manus a fait sensation avec le lancement de son agent d’IA, peu de temps après que DeepSeek, un autre acteur chinois, a secoué le marché mondial avec son modèle économique avantageux. La société mère de Manus, Butterfly Effect, a d’ailleurs fait la une de l’actualité en levant des fonds auprès du célèbre investisseur californien Benchmark Capital, et ce en pleine escalade des tensions entre les États-Unis et la Chine dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Les créateurs de modèles texte-vidéo poursuivent leurs avancées technologiques. Les géants chinois misent sur l’open source avec des produits comme Wan (Alibaba) et Hunyuan (Tencent), tandis que les concurrents occidentaux conservent leurs solutions propriétaires. L’enjeu : un marché de plusieurs milliards de dollars, susceptible de bouleverser des secteurs comme le divertissement, l’éducation ou encore le marketing.