SEO : Les bonnes pratiques

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Malgré la multiplication des outils et des interfaces, il est possible d’améliorer les performances de sa stratégie SEO. Différents leviers peuvent être activés dans chacune des grandes disciplines du SEO.

1. Augmenter sa popularité grâce au linking
Le linking consiste à obtenir des liens pour augmenter la popularité de son site auprès de Google, sur le même principe que la recommandation. Quand il analyse les mots-clés, Google examine les liens qui convergent vers votre site. Plus leur nombre est important, plus le moteur de recherche estime que le site répond de manière pertinente à une requête sur ce sujet. Il le placera alors en bonne position sur la page de résultats.

Les articles sponsorisés par des sites ou des blogueurs constituent une stratégie de référencement très utilisée depuis 2012. N’hésitez pas à être sélectifs ! Choisissez le support partenaire en vérifiant sa proximité éditoriale, son écho social. Vérifiez aussi qu’il n’a pas subi de pénalités de la part de Google. Pour que le contenu soit viral, il faudra définir le type de contenu (texte, jeu concours, livre blanc, outils interactifs…), le ton et l’angle de l’article. Afin d’éviter de perdre du temps, le brief contiendra l’angle et le nombre de mots demandés, le lien vers le site de la marque, des liens complémentaires internes et externes, les relais sur les réseaux sociaux… Une fois l’article réalisé, le commanditaire pourra s’approprier le contenu sur son propre site dans une logique de branding et de conversation.

2. Identifier les paramètres favorables du Crawl
À l’occasion du crawl, ou scan des sites internet, le robot Googlebot analyse les codes et le contenu des pages, identifie les paramètres favorables et défavorables au référencement naturel. S’il estime que la page correspond bien au mot-clé, il la placera alors parmi les bonnes candidates lors de la requête d’un internaute.

Il est essentiel de respecter ce que Google considère comme des bonnes pratiques en matière de mise en forme et de codage des pages, mais aussi de comprendre ce que Googlebot crawle afin de déterminer les facteurs qui auront un impact positif sur le positionnement. Ainsi, plus il y a de mots-clés, plus le site sera crawlé régulièrement et plus son ranking va s’améliorer. Les groupes de donnés améliorent la recherche et la classification par thème permet d’éviter le spam. En passant de http à http2, on gagne 30 % sur le temps de chargement des pages. Les syntaxes en schema.org sont aussi plus cliquées et peuvent être déterminantes dans une stratégie digitale.

Pour lever les freins à l’indexation, il faut éviter les contenus dupliqués et les changements trop fréquents du statut des pages.

Attention ! Google ne crawle qu’à partir de son site de Mountain View. Il convient de vérifier les comportements anomaux d’acteurs qui se feraient appeler Googlebot.

3. Analyser les logs pour maîtriser la  » boîte noire  » de Google
Chaque fois que le robot de Google passe sur un site internet, il analyse les paramètres du site et les traces laissées sur son serveur lors des connexions. L’analyse des logs permet de décrypter le comportement de Google, de prendre en compte ces éléments afin d’améliorer ses positions.

L’analyse des logs est l’outil nécessaire d’un SEO moderne. Pour être sûr d’analyser la totalité de l’inventaire, il faut donc savoir où sont stockés les logs. Avoir une vue régulière du nombre de pages actives permet de mesurer la performance de ses contenus.

Les alertes données quasiment en temps réel permettent de détecter les réussites à reproduire mais aussi les problèmes qui doivent être reportés à la DSI ou au management. Les responsables SEO pourront ainsi prouver le ROI de telle ou telle action vis-à-vis du management ou des clients, et les aider à prendre des décisions.

4. Le monitoring pour atteindre les objectifs business
Le monitoring consiste à auditer, à suivre et à analyser le référencement naturel d’un site dans les moteurs de recherche pour voir si ses positions répondent aux objectifs fixés par l’entreprise. Les mouvements sont analysés en fonction de l’algorithme mis en place par les moteurs de recherche et de leurs mises à jour.

Avant de mettre en place un tracking, il convient de définir la typologie de son site, les objectifs (vente, notoriété, prise de contact, engagement…) et les indicateurs qu’il faudra mesurer (volume de recherches, nombre de mots-clés, positionnement des pages, conversions SEO, saisonnalité…) et ceux sur lesquels il ne sera pas utile de s’attarder. Ces indicateurs doivent toujours être corrélés aux objectifs business de l’entreprise, mais rester réalistes par rapport aux moyens et ressources à disposition.

Les résultats SEO sont relatés dans des tableaux de bord qui doivent être le plus adaptés au public auquel ils sont destinés : direction, chef(s) de projet, responsables métiers, responsables techniques… ou, en externe, les agences de conseil en référencement naturel, les consultants indépendants, les prestataires techniques.